Depuis le jour qu'on s'est rencontré ,

Tu as du m'envoûter ,

Je suis tombée sous le charme,

Et depuis votre départ,

Vous avez du ranger vos armes,

Mon cœur qui était pris en charge,

Se désarme,

Mais depuis cette absence,

Je ne contrôle plus ce silence,

Qui est devenu pour moi un engouement,

J'attends désespérément votre retour,

Un peu plus chaque jour,

Ça devait être une histoire de toujours,

Et d'un seul coup ,

Depuis que je parle d'amour,

C'est une source de bonheur,

Mais pour mon pauvre cœur,

Cette source jaillissante,

Me parait divinement absente ,

Il me reste des mots que je conserve aisément,

Dans un coin qui est assez rassurant,

Mais seulement pour combien de temps ?

Vais-je pouvoir tenir maintenant,

Là c'est ma plume qui me dicte de façon élégante,

Ce que je peux marquer avec une certaine assurance,

Et surtout que je suis accompagnée par cette encre,

Qui se déverse si rapidement ,

Et aussi discrètement ,

Vais -je avoir assez de cette précieuse encre,

Pour continuer d'écrire ce roman ,

Où vais-je ne manquer d'ici peu de temps,

Car les mots d'or ne sont qu'un silence apparent ,

Tout est d'une transparence ,

Et clair comme de l'eau qui vient de jaillir lentement,

Et tout en me permettant de composer de façon intense,

Quelques mots abrupts dont la pente,

Et légèrement étincelante,

Et j'aimerais que cet instant ,

Reste là un bon moment ,

Pour que je puisse étancher cette soif qui est incessante ,

Mais qui reste débordante,

Car ça reste assez impressionnant ,

Vu  les circonstances atténuantes ,

Que je puisse continuer de faire couler autant d'encre,

Sur le mur du silence ,

Cette situation est un peu submergeante ,

Car le roman est tout un rêve d'une vie alarmante …………….